Heureux d’être qualifié pour la finale de Roland-Garros, après son succès contre Jo-Wilfried Tsonga vendredi en demi-finale, Stan Wawrinka expliquait s’être senti fort, en fond de court, contre le Français. Un an après sa victoire à Melbourne, le Suisse savoure de retrouver une finale de Grand Chelem, dimanche.
«Aujourd’hui, vous avez sauvé 16 balles de break, cela vous surprend-il?
Oui, c’est surprenant d’avoir autant d’opportunités de break, pour moi aussi d’ailleurs (15). Mais je ne crois pas que le joueur qui était en position de breaker a eu beaucoup d’opportunités (dans l’échange) de le faire. Par exemple, à 5-5 dans le deuxième set, j’ai eu plusieurs occasions, mais il a toujours sorti un gros service et/ou un coup droit, donc il n’y avait rien à faire. C’est étrange, c’est sûr, cela aurait changé le match si quelqu’un avait plus breaké.
Que pensez-vous de votre performance?
Je me sens bien avec mon jeu, pas uniquement avec mon service. Aujourd’hui, je me suis senti fort du fond. J’ai bien joué, ça a été une rude bataille. Même si j’ai été nerveux dans le troisième puis le quatrième set, je suis resté calme et concentré sur mon plan de jeu.
«De penser que je suis encore en finale, après l’Open d’Australie l’an dernier, c’est fantastique»
Que ce que ça vous fait d’être en finale de Roland-Garros?
Mon rêve était de jouer à Roland, pas de gagner, ni d’atteindre la finale. Pour moi, les joueurs qui faisaient ça étaient des mutants. De penser que je suis encore en finale, après l’Open d’Australie l’an dernier, c’est fantastique.
Novak Djokovic en finale, ce serait un immense défi?
Il a été fantastique cette année en gagnant tous les gros titres, en jouant son meilleur tennis. C’est une machine, c’est vrai. Mais il n’a jamais gagné Roland-Garros. Si je dois jouer contre lui en finale, nous serons tous les deux nerveux. Peut-être qu’il jouera son meilleur tennis et qu’il me battra en trois sets. Je sais qu’il n’est pas très heureux de m’affronter quand je joue mon jeu agressif.»