Dans le cadre des actions concrètes et décisives que l’association Oyebog Tennis Academy a décidées d’entreprendre pour relever ses nouveaux défis, elle a procédé au lancement officiel de l’option tennis-études dans la localité de Souza où sont basées ses installations. C’est depuis septembre 2017, que ce projet qui tenait à cœur cette institution caritative a pris corps. Pour y parvenir, il a fallu beaucoup de patience, du temps et des sacrifices. Ca valait la peine car, les enjeux sont trop importants pour l’avenir des jeunes. Pour mettre ce nouveau navire à l’eau, OTA a fait venir Jean Marc Nozahic, un technicien de haut vol qui jouit d’une grande notoriété sur la scène internationale. Jean Marc a manqué de qualificatifs lorsqu’il fallait saluer les efforts consentis par OTA et son président fondateur Joseph Oyebog.
Qui est Jean Marc Nozahic ?
Je suis Jean Marc Nozahic, entraineur de tennis depuis 35 ans. Je suis passé par pas mal de pays : l’Allemagne, l’Espagne et la France. J’ai travaillé avec de nombreux entraineurs suédois, croates et espagnols. Ma carrière de joueur est nulle mais je m’en fous, c’est le futur qui m’intéresse. Et le Cameroun fait partie de ce futur parce que j’ai été contacté par le président Joseph Oyebog pour donner un coup de main à son académie. Ce que j’ai vu dans son centre est très prometteur et fait donc partie du futur dont je parle.
Comment aviez-vous fait la connaissance de ce projet ?
Joseph travaille aux Etats unis avec des entraineurs que j’ai formés lorsque je suis venu en Afrique autrefois. Ils ont dit au président que je me suis engagé à travailler dans les pays où le tennis se porte un peu mal. C’est sûrement le discours de ces qui l’a motivé à prendre mon contact. Il n’a pas hésité à me contacter afin que j’apporte quelque chose à son académie. Lorsqu’il m’a appelé je lui ai donné mon accord. Je suis donc venu au Cameroun pour apporter ma contribution à son projet. Et depuis que je suis arrivé, j’ai vu des choses très intéressantes.
Que peut-on retenir de votre séjour ?
Beaucoup de choses. Franchement, cette académie mérite d’être soutenu par le Cameroun et le monde du tennis parce qu’il y a de très bons jeunes talents qui peuvent accomplir une grande carrière. Il y a un potentiel extraordinaire là-bas. Depuis vingt ans, j’ai pas vu une telle génération sur les courts de tennis et un tel amour du sport. Franchement, c’est prodigieux ça ! Il y a quelques problèmes techniques mais durant les trois semaines pendant lesquelles on a travaillé, on a amélioré beaucoup de choses. On a fait des cours théoriques et pratiques, on a eu des séances de vidéo et beaucoup d’autres sessions de formation. J’ai également dispensé de nombreux enseignements aux entraineurs qui sont en place. Je pense que s’ils suivent ces consignes dans quelques années, on parlera encore plus de cette académie. Je suis convaincu que ces jeunes sont promis à un bel avenir.
Que pensez-vous de l’option tennis-études que l’académie a lancée ?
C’est un projet fou et gigantesque. Avoir une académie qui fait dans l’option tennis-études au Cameroun est quelque chose d’impensable parce que ça exige beaucoup de moyens financier, matériel et humain. C’est une chance pour ces jeunes qui sont en formation. Ils doivent la saisir parce qu’ils sont à mon avis des privilégiés. Les qualificatifs me manquent pour qualifier ce geste du président Joseph Oyebog envers cette jeunesse. Il faut être très ambitieux et visionnaire pour lancer un pareil projet. Ca mérite d’être soutenu et encouragé. Chapeau à ce monsieur !
